Voilà j'ai été le témoin d'une situation peu commune. Une fille que je connais depuis peu... Une simple collégue à sombrée dans la folie. Comme ça le début de mon article à le mérite d'être fracassant et met tout de suite dans le bain.
Oui cette fille est tombée sous mes yeux... Elle m'a appelée en pleine nuit je savais qu'elle était en pleine détresse, elle voulais parlé, mais elle était en plein délire, j'aurai pu choisir de m'en battre tout en sachant que j'étais debout à 5h le lendemain, mais moi quand quelqu'un me demande de l'aide, je le lache pas doncje me suis lever de mon pieu et je l'ai rejoint... J'ai essayé de tout faire pour l'aider mais pas moyen, même le samu m'a envoyé chier, apparament comme ça n'était pas physique ils en avaient rien à battre de mon appel. Et moi je me suis retrouvé seul à gérer les délires d'une femme, la violence physique et dans ses propos qu'elle dégagait, à faire en sorte qu'elle ne fasse pas de mal à ses 2 petits enfants d'à peine 5 ans, et essayait de trouver une solution. J'en avais le coeur gros car je savais ce qui allais lui arrivé dans un proche avenir: l'internement, la perte de la garde de ses enfants, la perte de son boulot.
J'ai essayé de reculer un max le moment où elle devrait passer par les urgences psy, mais c'était inéluctable.
Et voilà, à 25 ans sa vie est fini, elle rentre dans un systéme où on en ressort presque jamais, le pire c'est qu'elle s'en rendra même pas compte. Elle va laisser sur la touche deux petits mômes.
La cause de tout ça? Un mariage forcée à 20 ans, conséquence de l'esprit moyen âgeux de ses parents, un divorce prématuré, 2 gosses à gérer seul, un boulot payer la misère où on te fait pas de cadeau à la limite du harcélement, une dépression qui pointait le bout de son nez ne sachant pas la gérer comme elle ne pouvait consacrer du temps pour soi, elle a sombrée. Trop de pression, son esprit, il a laché, il est en asystolie.
Et moi qui l'est forcée à aller voir son toubib tout en sachant qu'il l'enmenerai au urgence psy. Même si je sais que c'était la meilleure solution. J'ai quand même l'impression d'avoir presser la détente du revolver qui l'a achevé, alors que j'aurais pu choisir de pas répondre à son appel, elle en serait ptet pas là.
"Voilà merci de m'avoir consacrer une minute à lire ce texte, mais j'avais besoin d'en parler."
Quand EDO veut jouer aux héros, par moment il ferrait mieux de rester couché.
*Joke*
